Début mars nous retournions sur Terus pour le préparer pour la nouvelle saison direction Grèce.Le bateau avait bien passé l’hiver mais seulement une surprise nous attendait. En quittant lebateau en 2017 nous avions oublié de retirer les pommes de terre. Lorsque l’on a ouvert la cale,celle-ci était envahie par de nombreux jets de pommes de terre qui désespérément cherchaientla lumière. Une fois éliminé les jets, nous n’avions plus de mauvaises surprises à l’intérieur du bateau. Nous commencions rapidement la longue liste des entretiens à faire tel le moteur, legroupe électrogène le dessalinisateur etc. Ensuite il a fallu vérifier toute l’électronique ainsique l’installation des différents patchs. Le seul élément qui devait être remplacé était leshélices d’étraves abimées en 2017 et pour cela nous avons dû sortir le bateau pour une durée de2 heures. Après l’intérieur, il fallait nettoyer l’extérieur du bateau qui était très sale. Desoiseaux migrateurs avaient passés quelques jours à Ragusa et avaient laissés de nombreuxsouvenirs. Les tempêtes hivernales soufflant du sud avaient elles aussi apportées une quantiténon négligeable de sable ocre du Sahara. Par chance nous avons eu un Karcher à prêter ce quinous a grandement aidé. En une journée Terus avait retrouvé sa belle couleur blanche. Une foisles entretiens et nettoyage du pont effectués nous avons commencé à équiper le bateau pour saprochaine saison. Nous avons remis les voiles, les pavillons et tous les équipements de sécurité.Pour terminer la liste des éléments à remplacer on a décidé de mettre une nouvelle chained’ancre (88 mètres) et une nouvelle ancre. Comme il y aura beaucoup de mouillages forains enGrèce mieux vaut avoir une chaine en bon état et une bonne ancre. On en a profité pouraugmenter le poids de l’ancre à 33kg. Fin avril le bateau était enfin prêt et c’est le 30 avril queTerus lâchait les amarres pour la nouvelle saison direction Syracuse, Catania et puis cap a l’estvers la Grèce.